L'astre diurne pleure des larmes d'or Triste de la fin du jour, de sa mort Lentement il s'en va, puis disparaît Il n'illumine plus la terre de ses rais La place est laissée au disque blanc Qui veille et s'accroche au firmament La toile du ciel bleu nuit est mouchetée D'une poussière d'étoiles semées L'encrier nocturne,
Lire la suite…

Bill cambriole des babioles. Ladi de Dali, ou de Bali, j'ai oublié, caissière du Aldi d'Albi, avait des alibis pour Bill. Elle bilait souvent en balayant pour son Bill sans bol. Blablatant, bralante et bêlante, belle, elle abbatait un brelan contre le bête abbé ballant, balloté par un bal lassant. Bill, lui, luit dans la nuit
Lire la suite…

La nuit fuyante laisse un halo lissé de lumière diffuse et les bruits s'estompent, happés par la vapeur du matin. Tout est brouillé à cette heure où le jour se lève. Les feuilles tombantes de rosée ne bruissent pas. La calme absorption de mon poids par la mousse mouvante gorgée d'eau ajoute une touche de mystère
Lire la suite…

Les notes électroniques de mon portable sonnent à mes oreilles endormies Elles m'arrachent d'un sommeil heureux dans mon bon et doux lit Mon bras, d'un geste inconscient, rejette l'enveloppe qui me drapait Une bipédie hésitante et nouvelle attaque le sol moquetté De l'eau fraîche de vie coule sur mon visage bouffi et pâle Un bon
Lire la suite…

"Mais il nous emmerde, avec ses poèmes à la con. Il bosse jamais le jeune là ?!"    Ben si, je bosse, mais c'est ma (votre, ceux qui lisent) pause prose dans ce monde de brutes… Les bourrasques du pif, ou la ridicule comparaison entre le vent et le vin…   Le vent procure l'ivresse
Lire la suite…