L'astre diurne pleure des larmes d'or
Triste de la fin du jour, de sa mort
Lentement il s'en va, puis disparaît
Il n'illumine plus la terre de ses rais
La place est laissée au disque blanc
Qui veille et s'accroche au firmament
La toile du ciel bleu nuit est mouchetée
D'une poussière d'étoiles semées
L'encrier nocturne, en se renversant
Inonde d'ombre les derniers moments
D'un jour à l'agonie, mourant.
Il joue avec la conjugaison
Les déclinaisons
Les mots et leurs terminaisons
Il admire les saisons
La floraison, la feuillaison, la fenaison
Il a bien raison !
le poete a toujours raison
qui voit plus haut que l horizon