La rivière roule et coule, libre de toute entrave
Encadrée de rives moussues de vert profond
Au fond moucheté de galets, çà et là un poisson
Rescapé des gaules avides, bien brave
Les éclats de soleil ricochent, et brillent
S’allument, apparaissent et scintillent
Clairs diamants d’intense lumière
Firmaments aux destins éphémères
La soie fuse, vole et se pose
Le fil du temps se rompt
Le dis-je ? Allez, j’ose !
Je vis pour les poissons
C’est pas beau ça un commentaire bien paternel ! 🙂
Merci P’pa, tu sais que c’est de toi que je tiens cette humble aptitude à tenter d’écrire « un peu bien »… 🙂 et ça me fait très plaisir 😉
Ca, c’est mon fils, et j’en suis fier
Il pêche à la mouche; pas au ver
Mais quand il cause, foi de son père
Je me délecte de ses vers
De ses verres, je me désaltère
Bien que dans l’eau, ne trempe le ver.
L’éducation est à refaire :
Il ne connait les bonnes manières
Car c’est avec une cuiller
Qu’il fait du poisson son affaire.
Petit poète qu’en a pas l’air
Gobeur de mouches, coléoptères,
Reste rêveur. Que ta prière
Pour conserver l’onde sanctuaire
Te fasse vivre ta vie entière.
Mais n’oublie pas dans ton bestiaire
Qu’il y a aussi des mammifères
(Je pense pas seulement à ta mère)
Quelques mots qui comme une onde scintillent à la surface de la conscience.
Quelques mots qui vous inondent comme une touche, toute en nuance.
Merci !
« Je vis pour les poissons » … c’est madame qui va être contente.
joli ode
Vince