Diamants

La rivière roule et coule, libre de toute entrave

Encadrée de rives moussues de vert profond

Au fond moucheté de galets, çà et là un poisson

Rescapé des gaules avides, bien brave

Les éclats de soleil ricochent, et brillent

S’allument, apparaissent et scintillent

Clairs diamants d’intense lumière

Firmaments aux destins éphémères

La soie fuse, vole et se pose

Le fil du temps se rompt

Le dis-je ? Allez, j’ose !

Je vis pour les poissons

4 commentaires.

  1. C’est pas beau ça un commentaire bien paternel ! 🙂

    Merci P’pa, tu sais que c’est de toi que je tiens cette humble aptitude à tenter d’écrire « un peu bien »… 🙂 et ça me fait très plaisir 😉

  2. Ca, c’est mon fils, et j’en suis fier
    Il pêche à la mouche; pas au ver
    Mais quand il cause, foi de son père
    Je me délecte de ses vers
    De ses verres, je me désaltère
    Bien que dans l’eau, ne trempe le ver.
    L’éducation est à refaire :
    Il ne connait les bonnes manières
    Car c’est avec une cuiller
    Qu’il fait du poisson son affaire.
    Petit poète qu’en a pas l’air
    Gobeur de mouches, coléoptères,
    Reste rêveur. Que ta prière
    Pour conserver l’onde sanctuaire
    Te fasse vivre ta vie entière.
    Mais n’oublie pas dans ton bestiaire
    Qu’il y a aussi des mammifères
    (Je pense pas seulement à ta mère)

  3. Quelques mots qui comme une onde scintillent à la surface de la conscience.
    Quelques mots qui vous inondent comme une touche, toute en nuance.
    Merci !

  4. « Je vis pour les poissons » … c’est madame qui va être contente.
    joli ode
    Vince

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