Ça faisait longtemps que je n'avais pas été un tant soit peu inspiré avec cet hiver long et froid… Voilà Mars et ses giboulées, voilà l'ouverture, voilà l'aube prometteuse d'une nouvelle saison de pêche… Alors voilà un petit texte sur la transition magique sur laquelle chacun d'entre nous s'emerveille à sa manière.
Le printemps eclos doucement en de grandes rafales
De grêle, de neige, de rayons de soleil
L'hiver s'éloigne peu à peu dans un ciel tout pâle
Pissant une pluie grise sur les mornes corneilles
La sève montante inonde
Les branches de l'arbre brun
Et la mousse du Nord
Se mouille de satin
Les cimes s'écoulent, diffusent
Leurs eaux glaçées troublantes
Dans les vallées confuses
De n'être qu'attenantes
Bientôt les sinueux chemins
Retrouveront radieux
Les pieds des pèlerins
Sous de azurs cieux
La truite dans le ruisseau
Gobera l'ephèmere
Et je serai sur l'eau
Apaisé de colère
Les collines feuillues
Se pareront verdâtres
De champignons velus
Et marcassins folâtres
Ouah la vache ça existe tous ces mots ! ^^ Merci, j'me coucherai moins con ce soir… 😉
Loonie, j'ai rien capté, c'est quoi des verchons fourgus du jabberwocky ? Une nouvelle espèce d'un pays inconnu ? lol
les marcassins folatres me font penser aux verchons fourgus du jabberwocky mais ces muses sont egalement bien tentantes 😉
… pour vos encouragements ! Et vos conseils avisés quand à la chute de ce texte, on voit que c'est le printemps la sève ne monte pas que dans les arbres… 😉
ou :
les collines feuillues
se pareront verdâtres
des culs menus
des muses folâtres
Bonjour virtuose
de l'ode et de la prose
cette chute je te propose
« Les collines feuillues
Se pareront verdâtres
De champignons velus
Et muses folâtres »
sur l eau apaise de colere 🙂
excellent fanfouet …