Oh, Loue, ton onde et tes ombres me hantent Loups, je veux un jour vous apercevoir Oh, Loue, tu m'enchante, je vais te pêcher bientôt Loups, soyez prêts à me rencontrer un soir Ou au petit matin très tôt La rivière et la meute, sont telles des mythes sacrés Les voir un jour pour moi,
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La pêche à la mouche a ceci d'amusant qu'elle peut être comparé à l'ecriture. Nous lisons l'eau, et décrivons des L majuscules avec nos soies. Nos mouches sont faites de plumes, et leur choix est aussi capital que celui d'un adjectif précis. La dérive est l'intrigue, le coup de théâtre est l'accrochage, l'épilogue le gobage.
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L'astre diurne pleure des larmes d'or Triste de la fin du jour, de sa mort Lentement il s'en va, puis disparaît Il n'illumine plus la terre de ses rais La place est laissée au disque blanc Qui veille et s'accroche au firmament La toile du ciel bleu nuit est mouchetée D'une poussière d'étoiles semées L'encrier nocturne,
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Bill cambriole des babioles. Ladi de Dali, ou de Bali, j'ai oublié, caissière du Aldi d'Albi, avait des alibis pour Bill. Elle bilait souvent en balayant pour son Bill sans bol. Blablatant, bralante et bêlante, belle, elle abbatait un brelan contre le bête abbé ballant, balloté par un bal lassant. Bill, lui, luit dans la nuit
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La nuit fuyante laisse un halo lissé de lumière diffuse et les bruits s'estompent, happés par la vapeur du matin. Tout est brouillé à cette heure où le jour se lève. Les feuilles tombantes de rosée ne bruissent pas. La calme absorption de mon poids par la mousse mouvante gorgée d'eau ajoute une touche de mystère
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