Les notes électroniques de mon
portable sonnent à mes oreilles endormies
Elles m'arrachent d'un sommeil
heureux dans mon bon et doux lit
Mon bras, d'un geste inconscient,
rejette l'enveloppe qui me drapait
Une bipédie hésitante et nouvelle attaque
le sol moquetté
De l'eau fraîche de vie coule sur
mon visage bouffi et pâle
Un bon café achève de nettoyer ma
buée oculaire post-nuptiale.
Une lèvre goûte cette tartine de
quotidien matinal
Une oreille vers les nouvelles de
ce monde fou
Un œil vers mon atelier de montage
Une main étale le beurre doré et
mou
Une narine s'éveille aux effluves
d'une journée sage
Là c'est sûr, je sais de qui tenir ;o))
Les chiens font pas des chats
D'accord, et vice-versa.
Les chats font pas des chiens
Mais il ne sert à rien
De rechercher pourquoi
Les chats ne font qu'des chats.
Parce que, foi de pêcheur,
Je m'y connais en vers
Et savez-vous que leurs
Petits ne sont pas verts.
Alors pourquoi les vers
Qui ne font pas des chats
Alors que moi, mon chat,
Il a toujours des vers ?
Si mon fils a des vers
Dans les bassins versants
C'est que son père, vert,
Lui donna en naissant
L'amour des verres, des vers,
Et puis aussi des verts
Les chiens font pas des chats
Mais qu'a fait mon papa ?
Oui. Ãa aurait pu s'appeler « cloaque céphalique » ou « buée oculaire », expression qu'on retrouve dans le texte et que j'adore…
Merci !
… mettre en poésie le fait que tu te lèves le matin la tête dans le sac !!
très bon !!